Humaine, trop humaine est devenue l’intelligence des Hommes. Place à l’intelligence artificielle. Reposant sur des algorithmes exécutés dans un environnement informatique dynamique et sur une quantité de données représentative, l’IA se donne comme horizon de penser, de décider et d’agir comme… un être humain.
Les biais, la fatigue, les erreurs, la subjectivité en moins. Nulle surprise donc qu’elle suscite les passions et qu’elle peuple les imaginaires. A mesure que les limites technologiques sont franchies, l’IA investit des pans entiers de nos économies et de nos sociétés. Dans un monde dont les ressources sont désormais limitées mais dont la croissance demeure, elle obtient des résultats tangibles en favorisant principalement l’optimisation et la prise de décision. Pourtant, en germe déjà, les interrogations sur l’éthique et la responsabilité des systèmes d’IA dressent de nouveaux remparts. A l’Europe d’inventer une IA durable et centrée sur l’humain sans sacrifier en chemin les innovations souhaitables.
Retour sur cette tendance en 8 informations clefs et détaillées dans le rapport complet disponible en téléchargement :
- L’IA représente déjà un marché à forte croissance. Il devrait dépasser la barre des 500 milliards de dollars à l’horizon 2024.
- L’histoire de l’IA est jalonnée d’évolutions technologiques mais également de périodes de creux qualifiées d’« hiver de l’IA ». Des années 70 jusqu’aux années 90, ce domaine a en effet été considéré comme non stratégique.
- La Chine et les Etats-Unis caracolent en tête du classement des pays leaders en matière d’IA. L’Europe n’est pas en reste et dispose pour ce faire d’atouts certains.
- L’Artificial Intelligence Act, porté par la Commission européenne, a vocation à encadrer l’IA pour la rendre digne de confiance, centrée sur l’humaine, éthique, durable et inclusive.
- L’IA opère déjà dans un nombre de secteurs stratégiques : l’agriculture, le transport et les mobilités, le e-commerce et la logistique, les énergies ou encore l’industrie du futur regorgent de retours d’expérience fructueux.
- Un potentiel d’innovation que limite encore aujourd’hui l’accès aux talents. Ce frein, les acteurs de la formation et de la recherche s’ingénient déjà à le lever, bénéficiant pour ce faire, de plans d’investissement massifs.
- L’empreinte environnementale des systèmes d’IA pèse lourdement. Si l’IA apparaît comme un des leviers de la transition environnementale, elle ne peut pas dans le même temps contribuer à la raréfaction des ressources. Un tournant doit s’opérer.
- L’écosystème des startups regorgent de projets recourant à l’IA. Quelle que soit la technique employée, les retours sur investissement sont certains et favorisent le déploiement de ces solutions au sein des entreprises et des administrations.